Une idée et de la bonne volonté ne suffisent souvent malheureusement pas pour créer une entreprise. S’il ne faut qu’un coin de bureau pour certaines activités, d’autres, au contraire, nécessitent d’obtenir un financement. Même créées, le développement d’une activité suppose souvent de passer par un crédit. Comment convaincre une banque et pouvez-vous bénéficier de l’aide d’un professionnel ?
Courtier : le métier à connaitre pour le financement de votre entreprise :
Formation spécifique, profession régulée par un organisme de contrôle, détention d’une carte professionnelle : ne peut pas être courtier qui veut. Intermédiaire en opérations bancaires, le courtier connait tous les établissements bancaires et leurs offres spécifiques, notamment en termes de crédit.
Les critères de sélection, mais aussi la nature même des prêts, changent d’un établissement bancaire à un autre. Il faut donc opérer une veille professionnelle constante et interagir avec ces partenaires de façon constante, pour être toujours au fait du moindre changement de tarif. Cette connaissance accrue du monde bancaire en fait donc le partenaire privilégié pour trouver la meilleure prestation pour le financement de votre création d’entreprise.
Pourquoi passer par un courtier pour votre création d’entreprise :
Quand on démarre une activité, il n’est pas toujours possible d’avoir un apport à présenter à la banque. Cette dernière veut avoir des garanties, si elle prête de l’argent, que celui-ci lui sera rendu en plus des intérêts qu’elle va demander. Or, toute création d’entreprise est un pari risqué pour la banque, car personne ne peut prédire le succès d’une activité.
Passer par un courtier est le meilleur moyen de vérifier si vous êtes en mesure, dans un premier temps, de présenter votre projet de façon argumentée. Les données chiffrées que vous allez lui présenter (prévisionnel, notamment) doivent être détaillées et pouvoir être expliquées de façon claire. Le courtier doit croire en votre dossier pour pouvoir aller le défendre devant la banque.
Habitué à côtoyer le monde bancaire, il est sans doute plus à même que le plus motivé des clients pour démarcher et convaincre les entités financières, à la recherche de la meilleure offre de financement.
Prêt professionnel : quelles garanties peut demander la banque ?
La banque, même si votre dossier est brillamment négocié par le courtier, ne va pas se contenter de promesses. Elle doit toujours avoir un temps d’avance pour anticiper les problèmes éventuels qui mettraient à mal le remboursement du prêt. Il est donc normal qu’elle exige des garanties.
Celles-ci peuvent, dans le cas d’un prêt professionnel, se décliner sous différentes formes.
Si l’hypothèque est rare dans ce cas ; car cela sous-tend que l’entreprise possèderait déjà un bien qu’elle pourrait mettre en garantie, il se peut, par contre que la banque demande le nantissement des biens.
Cette garantie concerne les actions et les parts sociales de l’entreprise ou encore le fonds de commerce. En cas de non remboursement des traites, la banque pourrait alors faire valoir ses droits sur votre matériel, sur le mobilier de l’entreprise ou encore sur l’outillage.
