Investir dans l’immobilier via la SCI constitue une solution très avantageuse entre famille ou entre partenaire professionnel. Certes, elle présente des avantages sur le plan fiscal et patrimonial avec une facilité de gestion. Il faut toutefois tenir compte de certaines complexités qui peuvent nécessiter l’intervention d’aide extérieur afin d’y remédier.
Les avantages procurés par la SCI
La SCI ou Société Civile Immobilière est constituée d’au moins deux associés et a pour objet la détention et administration d’un ou plusieurs biens immobiliers. Elle est appréciée pour sa facilité de gestion. En effet, les problèmes de l’indivision sont inexistants dans ce domaine, car la société possède un gestionnaire apte à décider sur la gestion courante en cas de conflit entre associé. De plus, la gestion n’est pas impactée par les transmissions de patrimoine.
Le Mag de la SCI mentionne également deux autres avantages de la SCI. D’une part, elle présente des atouts patrimoniaux grâce à la réduction du montant des droits de donation et de succession dont elle gagne par sa création. D’autre part, la SCI offre aussi des avantages fiscaux. Certes, les intérêts des emprunts effectués par cette dernière seront déduits de la base imposable. De plus, elle sera exonérée d’impôt pour la revente des parts après 15 ans.
Les inconvénients présentés par la SCI
La SCI présente certes des avantages, toutefois, sa création demande des démarches assez complexes. La rédaction des statuts de la société demande en effet de l’attention et doit être faite de la manière la plus méticuleuse. D’où l’intérêt de faire appel à des professionnels comme un notaire ou avocat pour conseiller dans cette démarche, et qui peuvent aussi guider dans toutes les formalités.
Il est à noter également que la responsabilité des associés de la SCI peut impacter sur leurs biens personnels, étant indéfiniment tenue par les dettes de la société. Les patrimoines de ces derniers ne sont donc pas à l’abri des risques liés à l’activité de la SCI.
