Si beaucoup de personnes placent leurs argents dans les SCPI, c’est tout simplement parce que le régime fiscal qui régit ces types de placement est avantageux sous bien des points. Investir dans un SCPI permet de faire plus amplement la différence entre les revenus fonciers et les revenus locatifs. Le point sur la question.
Revenus financiers et fiscalité SCPI
Un SCPI verse à ses contributeurs des fonds qui proviennent bien évidemment des locataires du parc immobilier qui est en sa possession. Ainsi, ces revenus perçus sont donc versés comme étant des quotes-parts, c’est-à-dire des versements qui correspondent à l’apport réel de chacun dans la SCPI. En tant que particulier possédant des parts dans une SCPI, les revenus fonciers que vous en obtenez doivent faire l’objet d’une déclaration fiscale.
Sur le site www.scpi.fr, vous allez vite comprendre les rouages fiscaux de ce dispositif financier. Mais la taxation se fait en fonction du total des revenus imposables. Dans certains cas, il est tout à fait possible d’appliquer un régime microfoncier. C’est-à-dire des options fiscales qui ne s’appliquent qu’à un seuil de revenus inférieurs à 15.000 euros annuels. Encore une fois, ce n’est applicable que si un associé perçoit également des revenus issus d’un autre bâtiment ou d’un autre parc immobilier.
Le régime fiscal sur la revente de part SCPI
Si vous ou encore un de vos associés dans une SCPI revend ses parts, les bénéfices qui s’en dégagent sont alors soumis à une imposition sur les plus-values. Si les parts revendues ont été détenues pendant moins de 22 ans, l’impôt sur la plus-value s’applique. A hauteur de 17,2% pour des parts détenues pour moins de 30 ans.
Si votre associé revend alors ses parts après 22 ans, une exonération d’impôt s’applique. Du moins sur la plus-value réalisée. Par contre il sera toujours sous la coupe des prélèvements sociaux. Par contre, vendre ses parts après 30 ans en sa possession, c’est le meilleur moyen pour ne pas être soumis à l’impôt. En effet, l’exonération d’impôt sera alors totalement effective. Pour une revente de moins de 15.000 euros, il n’existe tout bonnement pas d’exonération d’impôts. Pour ce qui est de la cession d’immeuble, la fiscalité est tout autre.